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Période de plantation : décembre 2020
Plantation réalisée dans le cadre d’un partenariat tripartite, à l’initiative de l’association étudiante le LABESS : Laboratoire Éthique, Économique, Social & Solidaire et l’Université de Nanterre, financeur du projet (Budget Participatif de l’Université).
L’objectif de l’association LABESS était d’expérimenter la méthode Miyawaki pour recréer une « forêt nourricière » grâce aux espèces végétales à fruits, pour la faune sauvage et les étudiants. Des amandiers ont été intégrés à la sélection des espèces en écho à la tradition de culture d’amandiers de Nanterre.
Ce sont les étudiants et l’université qui ont pris le relais pour entretenir la plantation. La période de crise sanitaire et son impact sur la vie étudiante ont posé des difficultés nouvelles pour cet aspect.
Lieu de la plantation : Campus de l’université de Nanterre (92)
La plantation se situe sur le campus de l’Université de Nanterre, au niveau de l’allée des Arts, derrière le réfectoire du CROUS. Ce terrain a été choisi après avoir considéré plusieurs options, en nous appuyant sur des données fournies par l’université : inventaire de biodiversité, plan de gestion différenciée des espaces verts du campus, rapports d’étude du sol.
Le sol du campus étant largement composé de terre de remblai aménagée pendant la période de travaux de construction du campus, il a fait l’objet d’un état des lieux précis au niveau même de la plantation avant d’apprécier la qualité de l’état du sol et de mieux appréhender la forte capacité drainante du sol à ce niveau, soulignée par les agents de terrain des espaces verts du campus, qui nous ont alertés sur le risque de manque d’eau pour les arbres.
Coordonnées GPS précises : 48.90485, 2.21745
La plantation en images
Avant la plantation : préparation du site
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Connaître l’historique du terrain de plantation est primordial. Suite aux discussions avec les agents des espaces verts du campus, nous apprenons que le sol est très minéral, issu de terres de remblais qui datent des différentes constructions du campus. Nous demandons alors de creuser des fosses à un mètre de profondeur (avec une mini-pelle) pour vérifier l’absence de dalle, de réseaux d’eau ou d’électricité, et d’apprécier la porosité du sol.
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Les fosses creusées révèlent un sol effectivement très poreux, contenant beaucoup de résidus de gravats de petite taille, ce qui ne retient pas l’eau. Nous en prenons compte en adaptant la quantité de compost et d’écorce que nous inclurons dans le sol, afin de l’enrichir et d’y apporter davantage de matière organique.
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La terre est amendée avec une belle quantité de compost, qui rend la terre beaucoup plus meuble et riche, sur une profondeur d’une trentaine de centimètres. Cette profondeur est le minimum pour pour permettre aux racines des arbres de s’ancrer facilement pendant les premières années suivant la plantation.
Plantation en décembre 2020
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La terre retournée et amendée, la surface a été divisée par des ficelles en parts égales que différents groupes vont replanter tout au long des deux jours de plantation. Le découpage de la zone en bandes équivalentes permet de faciliter l’organisation pendant la plantation : il est plus facile de suivre la progression.
Photo ©Claire SERIE
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C’est parti !
Photo ©Claire SERIE
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Les arbres sont amenés sur la parcelle au fur et à mesure de l’avancée des volontaires, pour laisser les racines des plants à l’abri dans une jauge. Les plants sont ensuite plongés dans le bac à pralin, un mélange d’eau et de terre, qui stimule et protège les racines avant la plantation. Photo ©Claire SERIE
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Deuxième jour de plantation : les étudiants sont toujours en forme et prennent goût à l’exercice !
Photo ©Claire SERIE
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On ne le répétera jamais assez : une plantation est un lieu de rencontres et d’échanges ! La joie sur les visages est un indicateur très important pour les organisateurs comme pour les participants, selon nous 😉
Photo ©Claire SERIE
Bravo pour toutes ces plantations, que deviennent-elles en 2024 ? On aimerait avoir de nouvelles photos !
Merci pour votre message. Certaines plantations sont plus faciles à suivre que d’autres, mais nous tâchons de faire le tour chaque année de chacune d’entre elles. Le groupe étudiant à l’origine de celle-ci n’existant plus, la forêt suit sa route en libre évolution totale, mais nous savons que certaines personnes sur le campus veillent sur elle d’un œil attentif malgré tout… Nous tâcherons d’en poster dès que la saison sera propice !